Appel signé par 11 organisations issues de l’Egypte, Liban, Algérie, Mauritanie, Tunisie Turquie, Maroc, France et Espagne sur les changements climatiques.

Oui au changement des systèmes de production et de consommation... Non au changement du climat !!

Depuis les échecs des conférences de Kyoto, Doha, Copenhague, … il y a urgence pour un engagement de tous les pays de la planète pour réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES), responsables de l’augmentation de température terrestre. En effet, si rien n’est fait, des phénomènes extrêmes (inondations, sécheresse, tempêtes, …) déjà observés aujourd’hui, seront multipliés partout dans le monde et leur violence atteindra de nouveaux sommets. Les conférences de l’ONU se sont succédées mais les Etats ne réduisent pas suffisamment leur émission de GES et les multinationales et les empires financiers étendent leur emprise sur le devenir de l’humanité.

Aujourd’hui, les effets du réchauffement climatique sont visibles et prouvés scientifiquement.

Les pays du sud, les moins développés et les plus vulnérables, sont exposés à des conséquences néfastes. Le niveau de la mer est déjà monté de 20cm et 25 millions d’enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition en 2050.

En 2015, le 13 août, l’humanité a déjà consommé toutes les ressources naturellement renouvelables en une année ! La dette écologique ne cesse de se creuse d’année en année.

Notre modèle de développement, les systèmes de productions et de consommation devraient changer radicalement … pas le climat !

Nous, organisations signataires, pensons qu’il est possible d’entamer une transition vers un monde capable de maintenir l’harmonie entre l’humanité et la nature qui répond aux besoins de la grande majorité des humains.

Nous appelons les Etats du monde à conclure un accord ferme et engageant, lors de la conférence COP21 tenue à Paris en décembre 2015, pour

1- réduire significativement les émissions des GES permettant de contenir le réchauffement climatique et

2- mobiliser les fonds pour aider à l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existant, surtout dans les pays du Sud.

Nous continuerons à militer pour « un autre monde possible », pour changer les systèmes de production et de consommation, et non pas le climat !