Mon argent zéro fossile
par
A Cancun, en 2010, les chefs d’Etat et de gouvernements se sont mis d’accord pour éviter un réchauffement sur Terre de plus de 2°C. Le dernier rapport du Giec indique que pour respecter cet objectif, il faut laisser sous terre les deux tiers des réserves fossiles connues. Or, au lieu de ralentir ses opérations, l’industrie fossile redouble d’efforts pour extraire toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon du sous-sol. Voyant l’Arctique fondre, elle s’y précipite pour forer.
Le modèle d’affaires des entreprises fossiles est incompatible avec la stabilité du climat. Dès lors, soit les sociétés laissent cette industrie continuer sur sa lancée et la planète deviendra invivable. Soit, poussées par la contrainte climatique, elles réussissent à réaliser une transition énergétique qui fera chuter la valeur des actifs de l’industrie fossile, créant ainsi une « bulle carbone ».
La place financière suisse, les banques, les assurances et tous les investisseurs publics ont une très lourde responsabilité dans cette affaire. Ils ont le choix entre investir dans la transition énergétique et préserver le capital qu’elles gèrent ou continuer d’aggraver le dérèglement du climat.
Demandez des comptes aux principaux investisseurs suisses ! Envoyez des courriels à la Banque nationale suisse (BNS), à l’AVS, à la Suva, à Publica et à Swiss Re pour savoir s’ils investissent dans l’industrie fossile et/ou leur demander de prendre leurs responsabilités.